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mardi 23 octobre 2012

Notre-Dame-des-Landes : les associations de protection de la nature dénoncent

les associations de protection de la nature demandent l'arrêt immédiat du projet
Dans un récent article,7seizh.info dénonçait le massacre de salamandres occasionné par les opérations militaires à Notre-Dame-des-Landes. Des associations de protection de la nature réagissent et communiquent ce matin, dans un contexte particulier. Ce dossier est définitivement… “exceptionnellement dérogatoire” selon un terme qui est utilisé dans les dossiers techniques sur l’environnement présentés lors de la dernière enquête publique.
Les informations sur la destruction en grand nombre de salamandres tachetées sont toutefois très cohérentes avec les informations dont nous disposons : cette espèce est effectivement présente d’une manière exceptionnellement importante à Notre Dame des Landes. La fin de la nuit, en automne, est pour les petits amphibiens une période de déplacement. Les autorités qui sont intervenues la semaine dernière avaient ces informations à leur disposition et ont agi en les méprisant.
  Communiqué de presse  
Bretagne-Vivante, FNE Pays de la Loire, LPO 44, SOS Loire-Vivante
- Communiqué de presse -
22 octobre 2012

Notre Dame des Landes ; le gouvernement doit stopper ce projet : il a provoqué, par les expulsions, la destruction d’espèces naturelles protégées
Dans le cadre des expulsions menées manu-militari depuis le 16 octobre 2012 sur le site du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, les forces de l’ordre ont détruit de nombreuses espèces protégées. Les associations de protection de la nature dénoncent la gestion environnementale d’ores et déjà catastrophique de ce projet absurde et destructeur contre lequel elles restent mobilisées.
Expulsions, un recours à la force mal venu
Les associations de protection de la nature (1) estiment que le recours à la force pour expulser les dizaines de personnes occupant des logements de façon irrégulière est mal venu. A quinze jours de la trêve hivernale, dans un contexte déjà difficile et où les acteurs recherchent plutôt le dialogue et la construction d’un climat de respect mutuel, c’est un bien mauvais signe qui est envoyé. Les associations de protection de la nature déplorent que l’État ait décidé d’agir de la sorte.
Des espèces naturelles protégées détruites
D’importantes destructions d’espèces naturelles protégées se sont déroulées lors des opérations d’expulsion (piétinements par les forces de l’ordre et leurs véhicules, en plus pendant le déplacement de ces espèces). Il s’agit en l’occurrence d’amphibiens et en particulier de salamandres tachetées qui sont protégées par l’arrêté du 19 novembre 2007. Cette destruction souligne l’importance du site en termes de biodiversité : il s’agit d’un véritable réservoir de biodiversité, ce que nous ne cessons de répéter depuis de longues années. Nous rappelons que les dossiers, soumis aux enquêtes publiques « loi sur l’eau » et faisant l’objet d’une demande de dérogation pour destruction d’espèces, appréhendent mal cet enjeu en prévoyant des mesures compensatoires totalement déconnectées de la réalité écologique du territoire.
Les associations dénoncent
Bretagne-Vivante, FNE Pays de la Loire, la LPO Loire-Atlantique et SOS Loire-Vivante – ERN France dénoncent ces destructions d’espèces protégées et rappellent au gouvernement la règlementation en vigueur s’agissant du respect de la biodiversité. Il n’est pas acceptable que les comportements des pouvoirs publics aient des conséquences négatives sur les milieux dont l’importance a été soulignée lors de la conférence environnementale. Les opérations policières ne sont pas exclues du champ des règles de protection de la nature.
Arrêtons tout de suite ce projet anti-environnemental
Les associations doutent de plus en plus de la capacité du porteur de projet et des pouvoirs publics à prendre en compte la protection des espèces protégées dans le cadre du projet d’aéroport, dont elles contestent l’opportunité. Elles demandent de nouveau l’arrêt de toutes les opérations en cours et la recherche d’une alternative à ce projet anti-environnemental, coûteux et inutile.

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