Vous voulez de l'info ? Suivez l'Abeillaud !

Vous voulez de l'info ? Suivez l'Abeillaud !

mardi 19 février 2013

Ouest-France du 13 février : candide qui parle de sobriété

L'édition du Ouest-France du 13 février a édité un numéro spécial pour les prochaines élections municipales. Parmi la galerie de portraits d'élus, de prétendants... et le panorama de la situation en Bretagne, je crois être le seul à mentionner la notion de sobriété (et encore la référence n'est pas exhaustive). A défaut d'être heureux je suis content. Content car l'engagement politique peut emmener vers un changement de paradigme. Je me permettrais une formule toute rationnelle (ce qui me changera un peu) : sobriété = désengagement financier =  maitrise des dépenses = diminution de la pression fiscale = contraction de la spéculation immobilière = accès au logement favorisé = mixité sociale = savoir-être = mieux vivre.

NB : quand le journaliste écrit "la place à une femme" il oublie de préciser reconnue pour son savoir-faire.

jeudi 14 février 2013

ON EN PEUT P.L.U. !

A tous les p'tits gris :
Le prochain conseil municipal à Plougastel-Daoulas aura lieu le mardi 19 février à partir de 18h30.
Face aux choix arbitraires et clientélistes du maire, Dominique Cap, d’attribuer des permis de construire allant à l’encontre d’une gestion raisonnée et environnementale du territoire, favorisant des situations à haut risque sanitaire, multipliant les tensions entre habitants, et mettant au grand jour des déréglementations multiples,
Face à l’absence de condamnations des élu(e)s de l’opposition et de réactions des représentants d’EELV sur la commune,
Je vous invite à me rejoindre le mardi 19 février afin d’assister au conseil municipal et interroger le maire sur le projet d’extension des serres au lieu-dit Saint-Jean/Le Cosquer.
Courrier du 04 Février ci-dessous pour un recours gracieux.
RDV : parking face à la mairie - 18h30


Cette démarche est non violente et temporaire. Si l'accès à la salle du conseil est condamné, sachant qu'il est obligatoirement accessible au public, nous improviserons une guérilla tintamaresque (apporter tout objet utile et sonore). Merci de m'avertir de votre présence au : 06 71 88 76 14 ou disentus@gmail.com (laisser vos coordonnées).

"Objet : demande de recours gracieux

Monsieur le Maire,

Je vous demande l’annulation des permis de construire suivants :
  • N° PC 29189-12-0078-PO et
  • N° PC 29189-12-0079-PO
accordés le 12 novembre 2012 au lieu-dit Le Cosquer-Saint Jean. Il apparaît en effet que le propriétaire des parcelles sus nommées n’est pas respecté un certain nombre de réglementations. Le document ci-joint, regroupant des clichés datant de 1993 et de 1998, montrent que le demandeur a accumulé des monticules de gravats afin de réaliser la fondation du remblai actuel, emplacement réservé à l’extension de serres, objet des dépôts des permis de construire du 12 novembre 2012.
Vous remarquerez comme moi, la présence sur les photos, en autre, de bidons ayant contenu des produits chimiques, appelés nutritions végétales, utilisés pour les plants cultivés en hors-sol et sous serres. La présence de ces déchets ne peut-être qu’une vision partielle d’une pollution invisible et plus conséquente dont l’érosion n’a pu qu’aggraver le phénomène, en rejetant durant cette dernière décennie, les résidus chimiques de ce dépotoir vers l’Elorn toute proche.
De plus, conformément aux déclarations d’ouverture de travaux, l’affichage des permis de construire doit être visible à partir de la voie publique. Or après examen sur le terrain, aucun panneau n’a été installé pour les deux parcelles (Le non-respect de l'obligation d'affichage d'un permis de construire est passible d'une sanction pénale entraînant une contravention).
D’autre part, ce remblai a été réalisé en l’absence d’études d’impact sur les zones humides.
Enfin, cet édifice artificiel dénature le paysage.
Par conséquent, en vertu du pouvoir de police du maire qui vous a été confié, je vous empresse de suspendre les travaux engagés par Mr GOUENNOU.
Bien à vous.
Mr DERRIEN David

Copie à :
- Mr GOUENNOU Jean-Alain
- rédactions du Télégramme et Ouest-France
- AE2D
- Préfecture (services de la DDPP)"

mardi 5 février 2013

A beauvoir un remblai qu'est pas beau à voir

Que se passe t'il actuellement à Plougastel-Daoulas ? La délivrance de permis de construire par la mairie semble faite de façon partielle et partiale. En tout cas, leur conséquence suscite des situations de blocage, favorisant l'éclosion de tensions inacceptables.
Le commentaire qui suit ne s'apparentera pas à de la littérature exécutée par Simone de Beauvoir mais pourrait faire l'objet d'un récit loufoque avec de nombreux rebondissements, les circonstances paraissant tellement improbables. Pour ma part, je me contenterai de relater des faits récents, objet de mon attention vivace à préserver un environnement proche que l'on souille.
Au lieu-dit Beauvoir à Plougastel-Daoulas, vous ne trouverez pas de Simone mais une autre femme avec une certaine trempe, Danièle, Danièle Seac'h (sec en français). Cette dernière est excédée, à bout de patience et remontée par son voisin expansionniste. Serriste industriel produisant une culture intensive, notre cher nettoyeur, pour satisfaire ses besoins toujours plus croissants, entreprend de décalaminer quelques hectares de terres agricoles, fond de vallée, parcelle boisée, pour favoriser l'extension des nouvelles serres. Celui-ci ne se contente pas de défoncer les chemins et de détourner les cours d'eau. Il entreprend dans le courant des années 90 de prévoir les fondations de son ouvrage en y entreposant tout ce dont la terre réclame pour se nourrir. Vous remarquerez comme moi, la présence sur les photos, en autre, de bidons ayant contenu des produits chimiques, appelés nutritions végétales, utilisés pour les plants cultivés en hors-sol et sous serres. La présence de ces déchets ne peut-être qu’une vision partielle d’une pollution invisible et plus conséquente dont l’érosion n’a pu qu’aggraver le phénomène, en rejetant durant cette dernière décennie, les résidus chimiques de ce dépotoir vers l’Elorn toute proche. Alors qu'ils interviennent sur un feu de déchet sur la zone du cosquer, un pompier prévient Danièle : "Et bien dis-donc c'est un  Tchernobyl que vous avez là !". Depuis Danièle a réclamé le PV de l'intervention pour prendre connaissance du type de produits répertoriés. En vain...
15 ans après, cette courte vidéo vous permettra d'apprécier l'ampleur de l'édifice : plus de 10 mètres de haut au point culminant. On se retrouverait presque face à un phénomène tellurique rappelant le déplacement des continents (et je n'ai pas apprécié la surface au sol).

Ayant entrepris ces travaux depuis belle lurette, le serriste ne se contente pas de défigurer la nature, il impose ses pratiques et ne respecte pas les procédures pour les permis de construire. Conformément aux déclarations d'ouverture de travaux, l’affichage des permis de construire doit être visible à partir de la voie publique. Or après examen sur le terrain, aucun panneau n’a été installé sur deux parcelles concernées (Le non-respect de l'obligation d'affichage d'un permis de construire est passible d'une sanction pénale entraînant une contravention). Les irrévérences sont trop nombreuses à relever, à savoir tout de même que ce remblai a été réalisé en l’absence d’études d’impact sur les zones humides. 
Danièle Seac'h a fini pas déposer un recours gracieux en mairie pour annuler ce chantier. J'ai fait de même. On dit le bonhomme hargneux, menaçant, qui terrorise des voisins, avec la gâchette facile (la société de chasse ne lui a pas renouvelé son permis : un comble !). Le maire actuel voudrait résumer cette affaire à une complexe querelle de voisinage, où deux propriétaires bien installés se battraient pour des peccadilles. Croire ceci serait inconcevable. Il s'agit en fait de laisser à d'autres les responsabilités qui lui incombent, ne pas ouvertement prendre partie et ménager la chèvre et le chou, se délester de conflits entretenus depuis trop longtemps, s'abstenir de ne pas utiliser son autorité d'élu; ce sont des éleveurs d'autruches que nous devrions avoir à Plougastel-Daoulas.
Personnellement je n'ai rien contre ces personnes. Je crois qu'ils ne savent plus ce qu'ils font et qu'il faut pouvoir les ralentir car sur le long terme ils deviennent nuisible.

lundi 4 février 2013

com de presse - Elections municipales de 2014

Voici le communiqué de presse dans son entier.

Est-ce que la gauche de Plougastel-Daoulas, menée par le PS local, est vraiment en capacité de gagner les prochaines élections municipales? Sera t'elle capable d'oublier les ambitions personnelles, les querelles intestines des différents postulants et la cuisine interne au PS? Les sourires affichés et l'union de façade ne m'ont guère convaincu car la gauche plurielle est dépassée et ne fait plus rêver. Triste soirée de convivialité d'ailleurs pour cette nouvelle année, où à la différence de Dominique CAP qui a fait le plein à l'Avel vor pour les vœux du maire, la trentaine de personnes, présentes sur la photo d'un quotidien régional, était constituée en majorité d'élu(es) ou d'adhérents socialistes.
Ce constat amer m'incite donc à m'engager et de tenter de créer un groupe de réflexions autour de principes d'adhésion, transparents : désintérêt, indépendance et convivialité. Ce collectif qui se nomme "Cap à gauche" compte déjà une dizaine de personnes avec un savoir-faire, dont des écologistes engagés,des sympathisants du Front du gauche, des représentants de la culture bretonne mais aussi des personnes qui sont interpellées par le projet que je veux animer. Je souhaite vraiment pouvoir élargir encore ce groupe pour réunir de nouvelles sensibilités en dehors des partis.
Il s'agit en effet de ne pas tomber dans les travers d'une union de circonstance pour désigner un coupable à tout prix, et éviter sa réélection pour ne pas se retrouver de nouveau à ronronner pendant de longues séances du conseil municipal, voire de démissionner de son poste alors que des électeurs vous donnent un mandat pour les représenter pendant 6 ans.
Je n'ai rien vu d'innovant dans le style affiché. On nous annonce déjà un projet d'alternance. Le temps des crises n'est plus à l'alternance mais bien à la création d'une gauche alternative et solidaire, avec des projets qui se démarqueront des réalités cyniques d'un système que se partagent l'UMPS et qui soulève des incohérences dans les alliances, car les socialistes ne seront pas exempts d'être comptables des politiques de gouvernance (les chantiers inutiles et imposés comme le contournement par la vallée du rectic, l'EPR et les centrales au gaz, le cumul des mandats, les expulsions de sans papiers et des roms et les dispositifs d'accueil, le vote des étrangers aux élections municipales, etc, etc...).
Arrêtons-nous sur un thème : comment nos ami(e)s écologistes et du Front de gauche se positionnent-ils  face à la politique d'expulsions des socialistes ? La commune de Plougastel-Daoulas n'est plus épargnée par l'arrivée constant des sans papiers sur Brest. De nombreuses familles originaires des pays de l'est ont séjourné dans un hôtel de la commune, familles auxquelles j'ai rendu visite à quelques reprises. Quelles réponses peut apporter la collectivité ? De même que pour les situations de détresse de personnes sans domicile fixe. Aujourd'hui le profil du SDF a changé. Il ne s'agit plus d'un homme seul, clochardisé mais presque à 45 % d'une femme isolée avec des enfants. La société ne leur a pas encore trouvés de solutions. Je propose donc que nous constructions sur Plougastel un centre communal d'hébergement d'urgence pour ces deux types de cas de figure. 
Les recettes de l'immobilisme sont connues : nous aurons à faire à une gauche de posture, où chaque composante fera l'impasse sur des sujets prioritaires et qui font pourtant partie de leur carte de visite, alors que nous aurions besoin d'une gauche de mouvement social, par des actions prises dans le consensus et la transparence dont le maître mot serait la sobriété (énergétique, foncière, budgétaire,...).
Claire MALLEJAC, élue municipale et socialiste me l'a déjà fait savoir : "le seul point que nous avons en commun est de prendre le bus". Je lui réponds que c'est normal puisque c'est un transport en commun. Mais une nouvelle fois n'est-ce pas là l'apanage hégémonique des socialistes d'écarter ceux et celles qui les gêneraient ? J'espère sincèrement que nous n'en sommes pas là.
D'ores et déjà je m'appliquerai à présenter dans cette pré-campagne un projet alternatif en allant à la rencontre des Plougastellen. Je me déplacerai en solex, muni d'un seul mégaphone et d'un quizzz à distribuer pour mieux faire connaissance avec David DERRIEN et prouver une bonne fois pour toute que l'acte politique est bien au service de l'intérêt général et non pas que celui-ci serve l'intérêt partisan.
Comité de soutien : http://lecapagauche.blogspot.fr/
ddlabeillaud.blogspot.com
disentus@gmail.com
06 71 88 76 14