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mardi 28 mai 2013

Leclerc aussi vend du Roundup: Agissons!

A lire aussi surhttp://www.roundup-non-merci.fr/171886695
 La revue LSA, à destination des professionnels de la grande distribution, publie régulièrement des encarts publicitaires à la gloire du Roundup. Ce produit a été élu produit de l'année 2013 par ces mêmes professionnels! Les dites "mauvaises herbes" n'ont qu'à bien se tenir... D'où un passage express ce mardi 07 mai dernier au centre Leclerc de Saint Pol de Léon (29), au rayon jardinage pour apposer les autocollants "pesticide, toxique" sur les produits round'up. La campagne Roundup non merci prend de l'ampleur...
A fortiori il est difficile de concevoir que dans la même grande surface cohabite des produits issus du dit commerce équitable et/ou biologiques avec l'un des agents chimiques les plus dangereux au monde, le glyphosate, ainsi que les autres composées qui l'accompagne pour former le round up. 
D'autres actions sont à prévoir chez Leclerc et autres empoisonneurs très prochainemment!! Si vous souhaitez des conseils pour organiser de telles actions parfaitement non-violentes, contactez nous: roundup.nonmerci@gmail.com

avec la complicité de Marthe pour la photo et l'action de dédé à Saint Pol et son commentaire appuyé par Rémi. Quand l'action collective et la coopération sont en marche, moi je dis bravo !

dédé l'Abeillaud: Sous les algues vertes, la plage

dédé l'Abeillaud: Sous les algues vertes, la plage: Bretagne : la nouvelle baie des cochons ! Sous les algues vertes, la plage Recherche de financement participatif et volontaire sous for...

dimanche 26 mai 2013

Ai'ta ! ha Plougastell

Peut être avez-vous remarqué la disparition il y a quelques mois des panneaux « fontaine blanche » à Plougastell ? Ces derniers ont réapparus ce samedi 25 Mai au cours d’une opération visant la résidence secondaire de Jean marc Ayrault, à Sarzeau-Sarzhav (56). Photo jointe (Ces informations et cette photo peuvent être publiés). Cette action menée par le collectif Ai’ta ! avait pour objectif d’exiger « que François Hollande et le gouvernement tiennent dès cette année leur engagement de ratifier la Charte européenne des langues minoritaires dès cette année ».
Concernant les panneaux « Fontaine Blanche », ai’ta ! revendique leur démontage, car le seul et unique nom de ce village de Plougastell c’est « Feunteun Wenn » .  Le collectif demande que des nouveaux panneaux en breton soient installés. En effet, donner la traduction en français d’un nom de lieu dit breton est une ineptie. Le collectif Ai’ta ! rappel que les usagers locaux appellent le lieu Feunteun Wenn, et que le traduire en français va à l’encontre des recommandations de l’UNESCO au sujet de la préservation du patrimoine mondial immatériel. La toponymie locale en fait partie. L’UNESCO rajoute  que « la toponymie locale, doit être écrite dans l’orthographe de la langue qui l’a créé ». Ainsi tout nom de lieu dit breton écrit avec une orthographe en français ne peut nous satisfaire.
Ai’ta ! soutien donc les Plougastelen et tous ceux qui par choix, dans leur vie luttent pour la transmission, la préservation et la reconquête de leur langue, et précise aux services municipaux et aux élus locaux, que si les panneaux réapparaissaient en français, ils seraient à nouveau démontés. Respecter la langue bretonne, c’est respecter les gens d’ici, c’est valoriser leur connaissance locale. Préserver ce patrimoine oral inestimable qu’est notre langue est une absolue nécessité.
Le collectif Ai’ta ! Brezhoneg bev !
Strollad Ai’ta ! Brezhoneg bev !
http://ai-ta.eu/

Sous les algues vertes, la plage

Bretagne : la nouvelle baie des cochons ! Sous les algues vertes, la plage


Recherche de financement participatif et volontaire sous forme de don (contreparties prévues. Vous pouvez cumuler les contreparties. Attention toutefois aux stocks disponibles. Voir les contreparties à la fin du descriptif).

L'itinérance se passe au cœur de l'été. Vous aimez le projet ?  Vous voulez le soutenir ? Car il vous semble désintéressé, original et pédagogique ? 

Alors participez en faisant une promesse de don. Toute promesse engage le participant à hauteur du montant du premier don (toute promesse inférieure ne sera pas prise en compte), pour la simple raison que le choix d'une contrepartie limitée implique une réservation et ne peux donc être adressée par la suite à un autre donateur.

Dans un premier temps, signalez votre soutien par mail : disentus@gmail.com, par téléphone : 06 71 88 76 14 ou 02 98 04 28 37. Indiquez votre nom, adresse, un contact (courriel, téléphone), le type de contrepartie, le moyen de paiement (par virement ou par chèque). 

L'objectif  est de 1200 euro. Même s'il n'était pas atteint, la somme collectée pourrait financer une partie des outils militants. Pour ceux et celles qui s'engagent, un point sur cette opération sera fait en juillet.  

Sur demande du donateur je m'engage à renvoyer un reçu. Sur demande du donateur je m'engage à renvoyer une attestation certifiant que son don est destiné, uniquement et dans ce seul but, à financer les outils militants à distribuer.

La matérialisation des outils militants (carte postale) ne fera pas l'objet d'une commercialisation. Les cartes postales seront distribuées gratuitement.

Le don ne pourra pas vous permettre de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu. 
Désolé. Et merci !

Nature du projet : périple estival et avec des pédales – côtes du Finistère sud – du 22 juillet au 03 août 2013

Objet : sensibiliser les touristes aux pollutions maritime (macro-déchet) et terrestre (algues vertes) du littoral breton + visite de quelques communes du bord de mer pour connaître leur dispositif en matière de ramassage des déchets

Outils : distribution de cartes postales avec une illustration originale + tract explicatif + faux spectacle de dédé l'Abeillaud : "le plastique c'est profilique"

Moyen physique : 1 vélo avec des pédales et des sacoches + de bons mollets + une tente parachute

Contexte humain : seul ou à plusieurs au départ ou pour les plus fainéants par étape

Itinéraire : à raison de 80 km/jour (sans arrêts)

Départ : Châteaulin
Arrivée : Clohars-Carnoët
Etapes : Crozon - Audierne - Pouldreuzic - Pont l'Abbé - Bénodet - Fouesnant - Trégunc ou Riec/Belon


Fouesnant, plage propre


Fouesnant avec les algues vertes

Partenaires prévues : L'association "sur un air de terre" - Pont l'Abbé- animation pédagogique (action à déterminer). Structure de réinsertion de Morlaix, Don Bosco, pour remettre en état de marche un vélo de la Poste. Magasin bio de Crozon.

Le secteur du tourisme en Bretagne et les retombées économiques qui en découle, restent vitales pour nombre d’acteurs du littoral breton (hébergement, restauration, visites, manifestations culturelles…) et des communes qui y perçoivent une source non négligeable de revenus et un retour sur image indéniable. Pourtant le décor de carte postale que l’on tente de vendre à tout prix est entaché d’une toute autre réalité qu’il faut absolument minimiser, voire faire disparaître à l’approche de la période estivale : les pollutions maritime et terrestre.

Contexte de la situation des pollutions maritime et terrestre en Bretagne

Algues vertes

La cause principale de la prolifération des algues vertes dans les baies et les criques du littoral est connue, il s’agit de l’apport en nitrate provenant de l’agriculture industrielle, par les déjections animales et les engrais. Cela a pour conséquence de graves perturbations endémiques : dégradations des écosystèmes, désagréments olfactifs, danger sanitaire concomitante avec la putréfaction des algues et l’émission de gaz nocif, ramassage extrême du sable…

En 2010 le coût consacré à la collecte des 60000 T d’algues vertes s’élève à 1 M d’euro ou en moyenne 20 euro pour 1 T.

Les macro-déchets (plastiques, polystyrène, bois…)

2 constats surprenants :
1- après consultation de différentes sources, aucunes données précises n’existent sur les coûts générés par les opérations de ramassage, de tri et de recyclage des déchets ! Tout juste apprend-on qu’en France et plus particulièrement en Bretagne, le nombre de déchets trouvés sur les plages (section de 100 m) est 7 fois plus élevé que sur d’autres plages européennes (soit 3800 déchets de toute taille contre 542 en moyenne).

Plus de 95 % de ces déchets sont constitués de plastiques et de polystyrènes non dégradables.

2- Veolia environnement. Le conservatoire du littoral et rivage de France a édité avec le concours de Veolia Environnement un guide sur « le nettoyage raisonnée des plages » à destination des collectivités.

Veolia est en mesure de chiffrer le coût du ramassage des déchets sur les plages. Arrêtons-nous sur l’exemple de la commune d’Assérac (44). La commune fait appel à une structure d’insertion qui mobilisera 8 agents pour nettoyer 1300 m linéaire de plages. Après 8 passages dans l’année, le coût total de cette opération est de 2200 euro ! 1 km de nettoyage raisonné coûte près de 2200 euro ! Et qui qui paye ? Surement pas Veolia.

Les réponses aux problématiques écologiques sont urgentes. Il faut agir et agir là où nous sommes. C’est pourquoi j’entreprends d’expliquer la situation aux touristes de passage en Bretagne en sillonnant les plages et les campings. Ils pourront repartir avec une carte postale originale et insolite. En parallèle je tenterais de rencontrer quelques élus pour évoquer la situation locale et leurs mesures prises contre les pollutions. Je m’engage à fournir assez régulièrement des commentaires, des photos… sur ce blog.

Le financement

coût estimé : 1200 euro

Impression des documents par Studio Lehmann (Brest)
maquette pour tract et impression de 500 A4 en cyclus offset 80 gr (papier recyclé)
quadri recto et verso (divisés en 4 soit 2000 tracts)
maquette pour carte postale et impression de 2000 ex en quadri recto et verso sur couché mat 350 gr + pelliculage mat soft
Papier PEFC + certification imprim'vert

+ droit d’auteur pour l'illustrateur Marcel de la gare (association des dessin'acteurs)

+ envoi postal de colis pour les articles

L'auteur 

David Derrien dit dédé l'Abeillaud - activiste écologique et déambulateur atypique

Les sujets de préoccupations environnementales (agriculture, marées noires et vertes nucléaire, ogm, urbanisme...) sont légions. La Bretagne n'est pas épargnée par l'agression de ces phénomènes destructeurs. Dès lors mon engagement dans l'écologie, qui date depuis fort longtemps, a connu un tournant significatif ces deux dernières années avec la création de mon personnage dédé l'Abeillaud. J'ai notamment rencontré des représentants de la commission européenne à Bruxelles.
Suite aux recommandations d’apiculteurs professionnels je me suis lancé dans la campagne pour les élections présidentielles de 2012 comme le candidat de la biodiversité. Cette candidature a fait le buzzz.





Mais je ne souhaitais pas rester figé sur cet épisode électoral . Mon personnage a donc continué à évoluer en fonction de l'actualité (centre de formation du stade brestois à Plougastel, soutien à Notre dame des landes...).

Avec ce projet, une nouvelle occasion est toute trouvée pour évoquer les problèmes écologiques.
Le principe de départ étant toujours de tenter d'interpeller de façon inattendue, avec de l'humour ou dans la dérision.



Contreparties

Description

1 carte postale insolite  (illustration originale). Pour un don de 5.00
1 dessin de dédé l’Abeillaud (format A4) : Pour un don de 10.00 . Quantité limitée : 10 exemplaires


















1 tee-shirt homme coton équitable « Breizh hiron » (Bretagne métissage), toutes les tailles, couleur noire. Pour un don de 15 euro. Quantité limitée : 30 pièces.









 
1 panier de produits bio, transportés à la voile, certifiés par Towt, opération sur la Bretagne sud (conserves de légumes et de poissons, 1 bouteille de vin blanc du val de Loire ou 1 bière Ale). Pour un don de 25 euro. Quantité limitée : 10 paniers

David Derrien - contacts : 06 71 88 76 14 - disentus@gmail.com

dimanche 12 mai 2013

L'Etat au service de l'Agriculture écologiquement intensive

L’Agriculture Ecologiquement Intensive ou l'AEI se présente comme la 7ème transformation en profondeur de la technologie de l'agriculture, avec comme objectif de produire en masse des produits de qualité. Cette nouvelle propagande productiviste, dont la France est précurseur, a pour enjeu de pouvoir nourrir d'ici à 2050 les 9 milliards d'habitants, ancienne doctrine oligarchique qui consiste à admettre que les agriculteurs occidentaux ont pour mission (d’intérêt général il va s'en dire) d'assurer les besoins alimentaires d'une partie des habitants de cette planète. Le bilan ne tient pas face aux différentes crises alimentaires qui se succèdent et aux famines qui ébranlent des populations entières. La nouveauté est que cette production alimentaire inaccessible sera de meilleure qualité, et toc les affamés !
Mais d'où sort cette combinaison improbable qui masque en vérité une logique de genèse d'une agriculture scientifique ? Promue par les chambres d'agriculture et donc de la Fnsea qui y voit peut-être un nouvel Eldorado, par de grosses coopératives (Triskalia en Bretagne), et par le Crédit Agricole, elle se détermine comme une opposition aux principes de l'accès souverain à la terre, de la répartition équitable des richesses produites, du maintien et de l'échange des ressources intemporelles de la biodiversité, de la diversité de l'agriculture paysanne, de la création d'une valeur ajoutée revenant aux producteurs, de l'autosuffisance alimentaire pour tous...
C'est Michel Griffon, honorable directeur général adjoint de l'Agence Nationale de la Recherche, qui se
trouve être à l'origine de ce curieux concept à travers son association du même nom. Ce monsieur, formé à l'Institut National Agronomique à Paris, pur produit de l'intelligence agronomique française, ne peut être accusé de conflits d'intérêt pour une quelconque industrie agro-chimique. Non. C'est manifestement un élément zélé de l'Etat français qui se met au service de l'intérêt supérieur de la Nation, de l'exception scientifique française et du modèle agricole intensif.
Lors d'une conférence de décembre 2012, Mr Griffon brosse la situation, définit l'AEI et entrevoit des perspectives technologiques agronomiques. Il explique que :
- face aux contraintes intenses que subies l'agriculture, à commencer par les changements climatiques et environnementaux, qui soit dit en passant, sont pour partie dues aux dernières transformations technologiques agricoles (explosion exponentielle de l'élevage de bête à viandes),
- face à l'obligation de protéger la biodiversité, on le voit bien avec les ravages de la concentration des exploitations agricoles, de la disparition des écosystèmes locaux, de la pollution chimique de l'eau et de la place du système hors sol,
- face à l'usage de phytosanitaire qui n'en est qu'au début d'un long, très long même, processus de transformation, car la France n'est que le 3ème pays au monde consommateur de pesticides "qui sont considérés comme à risque" (appréciez le considérés, la part du constat rationnel disparaît dans ce cas) et que l'agriculture raisonnée n'en est qu'une étape, 
 Application de l'AEI : photo avant ou après ?
- face à la raréfaction des énergies fossiles, dont l'agriculture mondiale en est un des premiers pourvoyeurs,
- face à la nécessité d'adapter les pratiques vétérinaires, qui restent systématiques, etc, etc...il existe des opportunités économiques à saisir en lien avec les évolutions techniques et scientifiques. Lesquelles ? Il faut tout d'abord, d'après cet ingénieur, orienter la production alimentaire à l'export. Quid du bilan carbone, avion et cargo ? Il faut produire de l'énergie de 2ème voire de 3ème et des générations énergétiques futures, c'est à dire des agrocarburants qui provoquent des crises alimentaires, polluent davantage et émettent plus de gaz à effet de serres que les carburants fossiles...
LE MEILLEUR : la finance carbone doit s'intéresser à l'agriculture en séquestrant sa pollution ! Il peut même y avoir "une finance de la diversité" (sic) : la spéculation dérégulée et immatérielle au service des abeilles ! Bravo, il fallait y penser !
L'agronome soutient, sans se détourner de sa mission, qu'il faut poursuive le haut niveau de production : "produire même éventuellement plus", tout en respectant l'environnement et à moindre coût. Pour cela il faut utiliser toutes les fonctionnalités utiles du système productif (photosynthèse, les capacités du sol...). 
Il préconise que les politiques publiques suivent ces risques d'innovations, et se mettent en ordre de marche pour accompagner les investissements nécessaires à la "mutation des exploitations agricoles", la science écologique payée par le contribuable au chevet de l'agriculture intensive; on est loin des principes de la permaculture, et même de l'AB avec ses 2 à 3 % de surface agricole utile.
Et les ogm ? Améliorer les fonctionnalités naturelles en modifiant génétiquement les plantes constitue également une voie à explorer pour les partisans de l'AEI, même si pour Michel Griffon cela doit s'accompagner de prudence : "par définition, il s'agit d'introduire une fonctionnalité naturelle d'une plante dans une autre plante. Scientifiquement, il n'y a donc aucun tabou", pécuniairement non plus cher Mr Griffon.
Différentes expérimentations sont en cours qu'il faudra réunir. En attendant, la formation à l'AEI offre de nouvelles perspectives d'emplois. Déjà des Grands Établissements scientifiques, comme l'Agrocampus ou Oniris, tous deux sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture, dispensent des programmes pour former les prochains ingénieurs qui, n'en doutez pas un seul instant, en seront les prochains conseillers techniques, de véritables défenseurs de l'environnement et de son développement économique durable, autrement dit de la croissance supposée verte.

mercredi 8 mai 2013

8 mai 2013 - l'Appel aux résistances

Mercredi 8 mai. Dernière étape à Morlaix pour la distribution de tracts pour le rassemblement à NDDL du samedi 11 de ce mois. Cette vidéo est dédiée à tous les Résistant(e)s et en premier lieu à Pierre Folgalvez, résistant à l'âge de 17 ans lors de la guerre 39-45.

https://vimeo.com/65761191?email_id=Y2xpcF90cmFuc2NvZGVkfGNmYjA5NzBlY2UyZWUwYzBiYmYzZmU4YTNhNWYyNDhiOTc3fDE4MjAxMjc1fDEzNjgwNTcxNjM%3D&utm_campaign=7701&utm_medium=clip-transcode_complete-finished-20120100&utm_source=email